Projet-pilote de réseau de transport en commun

 

Information sur le système de transport                 La route propose

 

La Ville de Bathurst et le Développement durable de Bathurst sont fiers d’annoncer au public que nous avons réussi à obtenir le financement nécessaire pour les essais relatifs au projet-pilote de transport en commun dans la Ville de Bathurst.  Cette réussite est attribuable en grande partie au haut niveau de collaboration, de solidarité et de relations professionnelles entre l’Hôtel de Ville, ses partenaires de la communauté, le Développement durable de Bathurst et les agences de financement du gouvernement fédéral.   Les nombreuses lettres d’appui reçues des citoyens et des organismes et des chefs d’entreprise nous ont beaucoup aidés.  

En premier lieu, nous tenons à remercier les trois agences de financement qui ont appuyé cette initiative :  

1.      Transports Canada- Sur la route du transport durable

2.      La Fédération canadienne des municipalités

3.      L’Initiative nationale pour les sans-abri

En plus de ces agences de financement, ce projet communautaire bénéficie du support de plus de 25 partenaires communautaires qui fournissent une variété de dons, de services et de produits tels que l’entreposage des autobus, des dispositifs de communication qui permettront aux dirigeants de demeurer en contact avec les chauffeurs sur le site, et 22 commerces qui prêtent leurs halls et entrées comme « arrêts d’autobus naturels ».   Nous remercions du fond du cœur tous les membres de la collectivité dont le soutien résolu nous aide à réaliser ce projet. 

Il faut féliciter la Ville de Bathurst aussi, pour leur appui, pour les centaines d’heures de travail et les nombreuses réunions de planification nécessaires pour obtenir finalement une réponse positive à nos demandes de financement. 

Dans le cadre de ce projet-pilote, nous allons procéder aux essais sur un service de transport en commun par autobus entre juin 2005 et le 31 mars 2006.   

Approche systémique

 

Le principe de base retenu pour la création d’un réseau de transport en commun à Bathurst est de « commencer petit et augmenter graduellement le service suivant la réussite et l’augmentation de la demande ».  Notre but actuel est de servir 80% de la ville et de s’assurer que les clients ne parcourent pas plus de 400-500 mètres à pied pour atteindre un arrêt d’autobus.  

 

Le système qui sera essayé ne sera pas un fardeau financier pour la ville, ni une dette pour la municipalité.  Les fonds essentiels pour le projet de transport en commun proviendront de trois agences de financement et des frais imposés aux usagers.  Pas un sou de l’argent des contribuables de la municipalité ne sera utilisé à cette fin.  Notre objectif est de créer et opérer un service de transport en commun adapté à une petite ville et soutenable sur le plan financier.  

 

Pour atteindre cet objectif, les frais imposés aux usagers doivent couvrir le coût véritable du service.  Le service devra être simple, extrêmement efficace, offert dans les deux langues officielles, modeste économiquement, et limité aux services de base.   Il doit également être sans danger pour l’environnement, émettre un minimum absolu de gaz à effet de serre, demeurer accessible au plus grand nombre possible de citoyens et être exploité en conformité avec les normes établies par le Bureau de la sécurité des transports et l’Association canadienne du transport urbain.  Nous avons rédigé une politique de contrôle de la pollution et nous sommes en train de parachever un manuel sur la Politique environnementale pour le transport en commun.   

 

Une fois les deux parcours du service en plein fonctionnement, le but du projet sera de surveiller le nombre d’utilisateurs et étudier les frais imposés aux utilisateurs pour que l’on puisse décider si ceux-ci sont assez élevés pour permettre la prolongation du service pendant une deuxième année.  Il est primordial que les citoyens comprennent qu’il s’agit seulement d’un essai.   C’est l’occasion pour la population de la Ville d’évaluer l’utilité du transport en commun dans leur vie quotidienne et l’occasion pour la Ville de voir s’il y aura suffisamment d’utilisateurs payants pour que le service de transport en commun soit financièrement indépendant.

 

Horaire des opérations

 

Pendant les trois premiers mois, le service fonctionnera du lundi au vendredi.  Le service du samedi devrait débuter dans le quatrième mois, lorsque le système sera un peu mieux rodé et plus efficace.  Le service commencera avec des autobus aux trente minutes pendant les « heures de pointe » entre 7h et 9h et entre 16h et 18h.  Les autobus passeront une fois l’heure entre 9h et 16h et entre 18h et 19h.   

 

Nous avons prévu une augmentation du service, mais seulement vers le mois d’octobre, à moins que le nombre d’utilisateurs et l’argent généré par les frais d’utilisateurs n’augmentent beaucoup plus rapidement que ce que nous avons prévu et que nous dépassions les objectifs établis pour cette étape du projet.   Plus les citoyens utilisent le transport public, plus il y aura la possibilité d’augmenter le service à des intervalles de 30 minutes pendant toute la journée, et plus  il y aura possibilité d’offrir le service le samedi.  

 

DuponTrolley Inc. a été engagé pour fournir la flotte pour cet essai d’un an :  il s’agit d’autobus urbains Classic 1990 remis à neuf, d’une longueur de 40 pieds, avec 35 places assises et 25 places debout.   Dupon Trolly Inc. travaillera en étroite collaboration avec  le personnel de la Ville de Bathurst, avec le Développement durable de Bathurst et les chauffeurs pour assurer la formation, planifier les horaires des autobus,  élaborer les détails de synchronisation sur les parcours et étudier la possibilité d’ajouter d’autres arrêts d’autobus le long des parcours prévus.  

 

Directrice Projet / Transport en commun: Brenda Kelley de Développement durable de  Bathurst (DDB), un organisme environnemental ONG-OSBL, sera la Directrice du projet/transport en commun.   Le DDB a une liste impressionnante de devoirs et de responsabilités.  Deux assistants de DDB aideront Mme Kelley à atteindre les buts du projet.  

 

Directeur de l’entretien de la flotte:  Sous la direction de Dupon Trolly Inc., il (ou elle)  assurera l’entretien quotidien essentiel au bon roulement des autobus Il (elle) supervisera les chauffeurs d’autobus et verra à ce que les registres soient tenus à jour que les formulaires des chauffeurs, de l’entretien et de rapports de parcours soient dûment remplis et soumis une fois par semaine à la directrice du transport en commun.  Il (elle) participera activement à la mise en marche du service.   Le directeur de l’entretien de la flotte chauffera un autobus pendant 75% de son temps de travail.  

 

Plan de marketing et de communications

 

Le marketing de ce nouveau service de transport en commun, les activités du projet et toutes les communications avec le public se feront en utilisant les méthodes suivantes :  

 

·         Un site web du transport en commun

·         Des dépliants publicitaires contenant des informations sur le transport en commun

·         Des cartes des parcours

·         Reportages et annonces à la radio et dans les journaux

·         Présentations publiques devant des citoyens et/ou des organismes

·         Circulaires avec informations sur le système de transport public

·         Liens vers le site web transport à partir du site web de la Ville

·         Affichage du service de transport en commun sur les sites web de National Transit

·         Ligne d’informations commandée par la voix

 

 

Un autre but très important de ce projet est de venir en aide aux  sans-abri et à ceux qui risquent de devenir des sans-abri en adoptant une politique standard par laquelle ces individus, une fois identifiés officiellement par le Refuge pour sans-abri de Bathurst ou par les Services familiaux et communautaires, auront toujours le droit d’embarquer gratuitement dans les autobus de la ville.  Nous espérons que cette politique mènera à une meilleure compréhension de la question du transport public disponible et abordable et son impact sur les membres les plus démunis de notre société et que le transport public les aidera à accéder plus facilement aux programmes de soutien offerts à divers endroits à travers la ville.  

 

En plus des essais du système de transport public, plusieurs autres activités reliées au transport public seront entreprises, y compris :

1.      « Évaluation de la possibilité de créer une flotte régionale » : De concert avec les municipalités avoisinantes, étudier la possibilité de participer à une étude de faisabilité sur la création d’une flotte régionale d’autobus de transport en commun, reliant les migrants quotidiens au service de transport en commun de la Ville de Bathurst.  Si les autres municipalités veulent explorer ce concept, nous ferons les demandes de financement pour cette étude.     

2.      Programme de compagnonnage:   Le but de ce programme est d’aider les citoyens à faire la transition de « 100% automobile » ou « pas d’automobile du tout » à un style de vie qui comprend l’utilisation quotidienne d’un service de transport public.  Grand nombre de citoyens auront besoin d’aide, de soutien moral, d’apprentissage et d’encouragement avant qu’ils aient le courage d’embarquer seuls dans un autobus.    Des tours accompagnés seront organisés pour divers groupes d’utilisateurs dans la ville.  Les citoyens qui participent à un tour accompagné recevront un laissez-passer gratuit valide pour la journée et un membre du programme de compagnonnage les accompagnera pour un tour d’une heure.    

3.      Concours : Créer un Logo et Trouver un nom pour l’autobus

      Au cours du premier mois du projet-pilote, DDB organisera un concours pour nommer l’autobus et créer un logo.  Des prix seront offert aux gagnants.  Le comité de direction du transport en commun choisira les gagnants.  

4.      Introduction d’un rabais de l’employeur pour les billets d’autobus

      DDB présentera le programme du rabais de l’employeur à 25 employeurs :  dans le cadre de ce programme les employés pourront acheter leurs billets d’autobus en faisant déduire un montant fixe de leur chèque de paie une fois par mois.  

      5.   Rédiger un guide de réalisation

Le Guide créé par DDB pour Transports Canada sera un outil unique et pratique pour d’autres petites municipalités.  Ce guide résumera l’histoire de notre expérience avec l’étude de faisabilité,  le déroulement réel des essais, nos projets d’avenir et quelques trucs pour d’autres municipalités et groupes non-gouvernementaux sur la création de liens utiles et de relations de travail productives.  Le guide offrira des suggestions concrètes et pratiques.  Il fournira également des liens vers d’autres ressources utiles pour les petites villes qui cherchent de l’information, du financement, des ressources et du soutien technique pour la mise en marche d’un système de transport public.   Le guide comprendra des informations provenant de l’ACTU, de Transports Canada, de la FCM et d’autres organismes impliqués dans la question du transport en commun.  

 

Les Chauffeurs:  Les chauffeurs engagés auront de l’expérience comme chauffeurs dans un réseau de transports en commun ou ils auront une expérience équivalente.   Tous seront autorisés et certifiés pour la conduite d’autobus publics.   Tous les chauffeurs et le Directeur de l’entretien de la flotte seront certifié en premiers soins et recevront (ou auront reçu) une formation en RCR.   Les chauffeurs seront engagés suite à des interviews dans le cadre d’un processus équitable dirigé par la Ville et la Directrice du projet/transport en commun.   

 

ACTU: L’Association canadienne du transport urbain fournit de l’expertise, des connaissances et des informations sur les systèmes de transport en commun par le biais de leur site web, par des contacts personnels et par l’entremise de la Ville de Bathurst.  Ces ressources comprennent :   collecte de données des passagers, sondage des utilisateurs, gestion de l’information relative au fonctionnement du système de transport, etc. 

 

Une fois le service commencé, les utilisateurs pourront obtenir des laissez-passer ou des cartes à poinçonner à trois endroits différents: 

a)      Du chauffeur de l’autobus (monnaie exacte versée dans la caisse à monnaie, le chauffeur n’a pas de monnaie et ne transporte pas d’argent comptant);

b)      Hôtel de Ville; ou

c)      Billetterie du Centre régional  K.-C- Irving.

 

Pendant tout le premier mois de service, les passagers embarqueront gratuitement.  Tous les citoyens qui désirent tenter l’expérience du transport en commun pourront obtenir un laissez-passer gratuit valide pour un mois, soit du chauffeur de l’autobus, à l’Hôtel de Ville ou au Centre régional K.-C.-Irving.  Cependant, pour prendre l’autobus, tous les utilisateurs doivent montrer leur laissez-passer au chauffeur.  

 

À la fin de ce premier mois de service gratuit, les utilisateurs qui veulent continuer à profiter de ce service devront soit acheter un laissez-passer valide pour un mois, soit acheter une carte à poinçonner, soit déposer le montant exact dans la caisse à monnaie de l’autobus.   Les passagers munis d’un laissez-passer valide pour un mois doivent montrer leur laissez-passer au chauffeur au moment d’embarquer dans l’autobus.  Les enfants de moins de 12 ans voyagent gratuitement, mais seulement s’ils sont accompagnés en tout temps par un adulte qui a payé son billet ou son laissez-passer.   

 

Les autobus suivront deux parcours d’une longueur de 20 km à travers la ville.   Le tarif sera de 3$ pour un aller simple, payé dans la caisse à monnaie;  ou, pour 100$, on peut acheter un laissez-passer de trente jours bon pour un nombre illimité de trajets; ou les utilisateurs peuvent acheter un livret de 10 billets pour 27$, dont chacun est valide pour un parcours à sens unique.

 

La Commission de Transport:  Dans le huitième mois du projet-pilote la Commission de Transport de Bathurst sera créée en vertu de la Loi sur les municipalités.  La Commission de transport recevra des données en temps réel du Développement durable de Bathurst à mesure que les données seront recueillies tout au long de l’essai.  Tous les budgets financiers et buts atteints seront évalués et on décidera alors si le projet a réussi à prouver qu’il y a assez d’utilisateurs réguliers payants pour justifier l’exploitation d’un service de transport en commun après la fin des essais reliés au projet-pilote.  Si le nombre d’utilisateurs est très faible ou si les coûts sont plus élevés que prévus et qu’il semble que l’exploitation de ce service entraînerait un déficit et que le service ne serait pas financièrement autosuffisant, alors le transport en commun dans la Ville de Bathurst sera terminé au 31 mars 2006, le dernier jour du programme d’essai.  

 

Nous avons fait tout en notre pouvoir pour créer un système de transport en commun dans notre Ville.  Sa réussite ou son échec dépendront de la volonté de la population.  Nous en sommes à l’étape critique des essais :  on s’en sert ou s’en passe.

 

Historique:

La Ville de Bathurst est membre du programme « Partenaires pour la protection du climat », lequel regroupe plus de 138 municipalités canadiennes et des douzaines d’autres municipalités partout sur la planète.  Ces partenaires ont signé une entente par laquelle ils s’engagent à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans leurs villes.  Ces émissions, identifiées maintenant par le monde scientifique comme une influence néfaste sur le climat et la qualité de l’air, émanent de tous les secteurs de la ville, y compris, bien sûr, le secteur du transport.  

Dans la Ville de Bathurst, on ne peut pas atteindre les destinations critiques sans transport motorisé.  En l’absence d’un réseau de transport en commun, les citoyens n’ont d’autre choix que de se déplacer en auto, ce qui augmente évidemment les niveaux d’émissions de gaz à effet de serre.   

 

Changements climatiques

 

La population est de plus en plus consciente du problème des combustibles fossiles qui  émettent des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.  De plus, on exige que la qualité de l’air soit améliorée et le niveau de pollution diminué, et de ce fait, les citoyens se rendent compte de plus en plus qu’il faut un système de transport en commun dans la ville.  Les citoyens exigent qu’on trouve des moyens de limiter les causes prouvées du changement de climat et de réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre.  L’accord de Kyoto, passé en loi le 16 février 2005,  définit des choix audacieux pour la réduction des gaz à effet de serre avant 2012 dans les pays signataires.  Les villes jouent un rôle prépondérant dans cet effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre, puisqu’elles sont responsables de 50% de ces émissions, lesquelles sont attribuables à leur consommation énergétique (services, bâtiments commerciaux et résidentiels, circulation des véhicules motorisés, opérations municipales dans les secteurs de l’élimination des déchets, et des transports etc.).

Puisque 50% des émissions de gaz à effet de serre proviennent du choix d’un mode de transport, les citoyens peuvent, en optant pour une solution plus propre et plus « vert », contribuer de façon importante à la réduction des gaz à effet de serre dans la municipalité et, du même coup, répondre à l’appel lancé par le gouvernement dans le cadre de son programme « Le défi d’une tonne.  La Ville de Bathurst et le Développement durable de Bathurst sont parmi les 41 collectivités canadiennes choisies par le Bureau canadien des changements climatiques pour mener ce « Défi d’une tonne ».

Le 14 janvier 2002, L’Association canadienne du transport urbain a lancé une campagne de sensibilisation d’une durée de deux ans conçue pour sensibiliser la population et pour accroître le soutien de la population pour le transport en commun au Canada. M. Michael Roschlau, PDG de l’Association canadienne du transport urbain (ACTU) s’est exprimé ainsi : « Nous espérons qu’une population sensibilisée au problème appuiera nos efforts et permettra aux réseaux de transport en commun du pays d’obtenir plus de financement. »     
 
Au Canada, ce programme s’appelle « VIP », ce qui signifie Visibilité, Image et Positionnement.   Cette campagne est fondée sur des recherches intensives indiquant que les collectivités munies de systèmes de transport en commun offrent plus de possibilités à des gens de tous les niveaux de la société en leur permettant d’accéder facilement aux services disponibles dans la ville.   La communauté en  devient plus forte, plus vivante. ACTU, 2002 (Association canadienne du transport urbain).

 

Des études effectuées récemment nous donnent une meilleure compréhension des bénéfices du transport en commun.  Les bénéfices les plus élémentaires de l’investissement dans le transport en commun sont :   

 

Activité économique et dépenses par les industries fournissant des produits pour l’industrie du transport en commun, opérations, recherche et développement de nouveaux produits

 

Mobilité accrue des travailleurs de plusieurs secteurs économiques, en particulier les commerces du centre-ville.   

 

Mobilité accrue des citoyens : pour les millions de citoyens qui choisissent de ne pas conduire ou qui n’ont pas d’autre moyen de se rendre à leur travail, aux magasins, aux  cliniques/médecins/hôpitaux ou à d’autres services qu’on ne peut rejoindre autrement qu’en utilisant un véhicule.   

 

Santé et sécurité publiques :  les bénéfices incluent une meilleure qualité de l’air et moins d’accidents d’auto.  

 

Efficacité:  Selon les résultats des études, le transport en commun est plus efficace que l’auto en ce qui concerne les déplacements en milieu urbain. 

 

Accès à l’emploi

 

Les employeurs font de plus en plus le lien entre l’accès au transport et la viabilité de leurs entreprises.  Des installations de fabrication, des centres d’appel et des commerces dans le domaine des loisirs dépendent du transport en commun pour que leurs employés arrivent à l’heure, à peu de frais et en toute sécurité sur les lieux de travail.  

 

Appuyer les commerces de détail

 

Pour les commerces de détail, le transport en commun signifie que les clients peuvent se rendre plus facilement sur les lieux.   Les secteurs voués au magasinage développés de façon rationnelle et intégrée et munis de transport en commun efficace bénéficient automatiquement d’une base considérable de clients loyaux, et ce, sans avoir à investir des montants importants dans les stationnements.   Dans les grandes villes, une majorité des clients des magasins du centre-ville arrivent par le transport public.  À Ottawa, une étude a révélé que plus d’un tiers des utilisateurs du transport en commun affirmaient que le positionnement des arrêts d’autobus influençait grandement leur choix de quartier de magasinage. 

 

Augmentation de la valeur des propriétés

 

Avec la croissance et l’investissement dans le transport en commun, les centres urbains retirent de nombreux bénéfices.  Un bénéfice important, c’est l’augmentation de la valeur des propriétés résidentielles et commerciales devenues plus accessibles.  Des douzaines d’études aux États-Unis ont démontré que la valeur des propriétés situées à proximité des stations de transport en commun rapide augmente par rapport à des propriétés similaires dans d’autres secteurs.  Presque toutes ces études en viennent à la conclusion que la proximité du transport rapide fait augmenter la valeur des propriétés.  

 

 

Santé publique et santé améliorée – Air propre

 

L’air propre est un facteur critique pour la santé des Canadiens, et les véhicules moteurs sont les plus grands émetteurs de pollution dans nos grandes villes.  Le transport en commun peut améliorer la qualité de l’air en diminuant le nombre de véhicules et en utilisant des moteurs efficaces à émissions réduites.   Le transport en commun aide également à freiner les coûts reliés à la pollution de l’air – des billions de dollars par année dépensés pour les soins de santé, les pertes de production, la douleur, la souffrance, les pertes de vies.  

 

Sécurité routière

 

Le transport en commun contribue de façon significative à la sécurité routière au Canada.  Le taux des accidents mortels/par passager/par kilomètre est de 5% seulement du taux calculé pour les passagers voyageant en automobile.   En 1998,  le coût économique des collisions au Canada était évalué à 10,5$ billions (y compris les frais médicaux, la perte de production, les dommages aux véhicules et aux biens, la douleur et les souffrances, les pertes de vie).   Sans les systèmes de transport en commun, les Canadiens seraient impliqués dans 150 accidents mortels de plus, et 11 000 accidents avec blessures, ce qui représente des pertes économiques d’au moins   1,1$ billions.

 

Service paracollectif

 

Ce projet pilote ne tient pas compte du service paracollectif  parce qu’il y a déjà un fournisseur de ce service établi dans notre ville.  Par contre, advenant le cas où notre service de transport en commun serait prolongé pendant une deuxième année et que le fournisseur existant et les citoyens nous indiqueraient qu’il faudrait améliorer le service existant, la Commission du Transport les aiderait à identifier « l’option meilleur rendement » pour la continuité et l’amélioration de ce service spécial.  

 

Merci!

 

Pour plus d’informations, veuillez rejoindre le Projet-pilote de réseau de transport en commun à :

 

Ville de Bathurst: ville@bathurst.ca

 

Développement durable de Bathurst: rosewood@nbnet.nb.ca